Camus’ relationship with his wife was falling apart due to his indiscretions with other women. Francine then tried to commit suicide which left Camus with a sense of guilt. From 1955 to 1956, Camus wrote for L’Express. In 1957 he was awarded the Nobel Prize in literature “for his important literary production, which with clear-sighted earnestness illuminates the problems of the human conscience in our times”, not for his novel The Fall, published the previous year, but for his writings against capital punishment in the essay “Réflexions sur la Guillotine” (Reflections on the Guillotine). When he spoke to students at the University of Stockholm, he defended his apparent inactivity in the Algerian question; he stated that he was worried about what might happen to his mother, who still lived in Algeria. This led to further ostracism by French left-wing intellectuals. The Fall was a book Camus wrote under those stressful days, a metaphor for his wife and his own descent.
The Fall (La Chute) is a philosophical novel written by Albert Camus. First published in 1956, it is his last complete work of fiction. Set in Amsterdam, The Fall consists of a series of dramatic monologues by the self-proclaimed “judge-penitent”, Jean-Baptiste Clamence, as he reflects upon his life to a stranger. In what amounts to a confession, Clamence tells of his success as a wealthy Parisian defense lawyer who was highly respected by his colleagues; his crisis, and his ultimate “fall” from grace, was meant to invoke, in secular terms, The Fall of Man in the Garden of Eden. The Fall explores themes of innocence, imprisonment, non-existence, and truth. In a eulogy to Albert Camus, existentialist philosopher Jean-Paul Sartre described the novel as “perhaps the most beautiful and the least understood” of Camus’ books.
La Chute de Camus explore le thème de la culpabilité : la thèse de ce roman philosophique tient en une phrase : nous sommes tous responsables de tout.
Si la Peste était concentrée sur l’action et sur les moyens de dépasser le sentiment d’absurde, la Chute quant à elle analyse le thème de l’inaction et ses conséquences.
Résumé
La Chute est en effet le récit d’une confession, d’un homme à un autre dans un bar d’Amsterdam, sous la forme d’un monologue. Jean-Baptiste Clamence, ancien avocat parisien, relate l’évènement qui a bouleversé sa vie. Avant cet évènement, Clamence se décrit comme un parfait égoïste, amoureux de lui-même. Jusqu’au soir où, rentrant chez lui, il passe sur un pont duquel il entend une jeune fille se jeter. Il ne lui porte pas secours. A partir de ce moment-là, la culpabilité gonfle au point de devenir une obsession. Cet évènement éclaire d’un jour nouveau l’ensemble de son existence, qu’il juge alors comme inutile et prétentieuse : il ne se supporte plus et vit emmuré dans le remords.
Analyse de la Chute de Camus
Au travers du personnage de Clamence, c’est l’humanité que dépeint Camus : égoïste, voire autiste, vivant dans le pur divertissement, l’homme moderne semble avoir perdu de vue les notions de justice et de responsabilité. L’injonction de Socrate « Une vie sans examen ne vaut pas d’être vécue » pourrait être celle de Camus dans ce roman. Camus affirme qu’il faut se juger soi-même sans complaisance grâce à une mise à distance entre le moi et le je. Car seul le moi peut légitimement formuler un jugement lucide sur le je.
Cependant, le bilan philosophique de cette auto mise en examen (de l’homme par l’homme) est lourd : quelles que soient nos tentatives pour nous améliorer, nous juger, tout le monde est coupable, personne ne sera sauvé de sa conscience. En ceci, l’existentialisme de Camus est patent.
Source: http://la-philosophie.com
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